Mission

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En 2016, par­mi les dix élé­ments du pat­ri­moine immatériel désignés par le gou­verne­ment du Québec,
 cinq reposent sur des recherch­es effec­tuées par des mem­bres de la SQE.

La Société québécoise d’ethnologie (SQE)

La Société québé­coise d’eth­nolo­gie est un organ­isme cul­turel, à but non lucratif, au ser­vice des eth­no­logues et des gens intéressés au pat­ri­moine, ain­si qu’au ser­vice des organ­ismes se préoc­cu­pant de l’ethnologie et de la mise en valeur des pat­ri­moines matériel et immatériel à des fins cul­turelles, sociales et sci­en­tifiques.

Sa mis­sion

Fondée en 1975, la Société québé­coise d’ethnologie a pour mis­sion de pro­mou­voir l’ethnologie et de favoris­er la sauve­g­arde et la mise en valeur du pat­ri­moine eth­nologique, tant sur le plan matériel qu’immatériel.

Pour ce faire, elle entend :

  • regrouper sur une base volon­taire les per­son­nes qui s’intéressent à l’ethnologie ain­si que les organ­ismes préoc­cupés par la sauve­g­arde et la mise en valeur du pat­ri­moine eth­nologique;
  • favoris­er la recherche dans les divers champs de l’ethnologie et en dif­fuser les résul­tats;
  • sen­si­bilis­er les citoyens à la valeur cul­turelle, sociale et sci­en­tifique du pat­ri­moine eth­nologique et le ren­dre acces­si­ble à tous par des moyens appro­priés;
  • fournir des ser­vices pro­fes­sion­nels aux gou­verne­ments, aux entre­pris­es privées ain­si qu’aux asso­ci­a­tions.

Le pat­ri­moine eth­nologique

L’ethnologie partage ses méth­odes et ses per­spec­tives avec d’autres sci­ences humaines, mais elle s’en dis­tingue par son intérêt mar­qué pour la cul­ture pop­u­laire, celle de l’homme ordi­naire, de ses tra­di­tions et de son envi­ron­nement matériel et immatériel. Les eth­no­logues étu­di­ent des phénomènes vivants, observ­ables, tout en ten­ant compte de leurs dimen­sions his­toriques. Con­sid­érant leur approche orig­i­nale de l’activité humaine, les eth­no­logues occu­pent un champ de recherche que les autres spé­cial­istes des sci­ences sociales con­sid­èrent peu. Dans leur pra­tique, les eth­no­logues québé­cois sont sou­vent amenés à œuvr­er dans les domaines de la con­ser­va­tion, de la mise en valeur et de la ges­tion du pat­ri­moine nation­al.

La cul­ture pop­u­laire – fondée sur la tra­di­tion, exprimée, partagée et recon­nue par l’ensemble d’une com­mu­nauté – peut être matérielle ou immatérielle. Les inter­ven­tions de la Société québé­coise d’ethnologie por­tent sur ces volets com­plé­men­taires que sont les « arte­facts » et les « mente­facts ». Elles con­sid­èrent les objets qui envi­ron­nent les indi­vidus et les groupes (bâti­ments, meubles, objets usuels domes­tiques, out­ils et équipements) autant que les tra­di­tions et les pra­tiques inscrites dans la vie quo­ti­di­enne (savoirs, savoir-faire artis­tiques, tech­niques et sci­en­tifiques, pra­tiques arti­sanales, rites, cou­tumes, langue, con­tes et légen­des) des por­teurs de tra­di­tions.

La nou­velle Loi sur le pat­ri­moine cul­turel du Québec (2012) a recon­nu offi­cielle­ment l’immatériel comme com­posante de la notion de pat­ri­moine. Elle con­forte ain­si les actions que mène depuis longtemps la Société québé­coise d’ethnologie. Par ailleurs, la notion de pat­ri­moine immatériel ne doit pas être con­fon­due avec celle de « pat­ri­moine vivant », expres­sion qui nomme des regroupe­ments d’artistes dont l’objectif est de met­tre en valeur la tra­di­tion musi­cale québé­coise. La notion de pat­ri­moine immatériel englobe celle de pat­ri­moine vivant et il ne faut pas con­fon­dre le tout avec l’une de ses par­ties.

Vous souhaitez soutenir la mis­sion de la SQE ? Cliquez sur le bou­ton ci-dessous pour faire un don.

 

Image à la Une : Arthur Hem­ing dans The liv­ing for­est, Gar­den City, New York, 1925 (fron­tispice)