Comme prévu, le 28 septembre 2014, la Société québécoise d’ethnologie, en partenariat avec le Musée Marius-Barbeau, remettait des certificats de reconnaissance à 10 acériculteurs et acéricultrices de la Beauce. Les deux organismes souhaitaient ainsi rendre hommage à des passionnés qui ont contribué à l’enrichissement du patrimoine culturel québécois.
Les dix acériculteurs ayant reçu un certificat de reconnaissance de la Société québécoise d’ethnologie sont : messieurs Daniel Fecteau, André G. Gosselin et Yvan Labbé de Sainte-Marie de Beauce; madame Paule Labbé de Saint-Georges (érablière située à Beauceville); madame Carmelle Loignon de Saint-Côme-Linière (érablière située à Saint-Philibert); monsieur Léandre Maheu de Saint-Joseph-de-Beauce; monsieur Jean-Yves Marcoux de Saint-Elzéar; monsieur Henry Perreault ainsi que madame Nicole Poulin et Laurent Larivière de Sainte-Marguerite; finalement, monsieur Daniel Poulin et madame Suzanne Doyon de Notre-Dame-des-Pins.
Le Musée se prêtait bien à cet exercice puisque depuis sa création, l’institution conserve plusieurs dizaines d’artefacts qui témoignent des pratiques de l’acériculture dans la région de la Beauce. Que l’on pense à la statuette de Notre-Dame-des-Érables ou à des objets acéricoles — tels des moules à sucre et des chalumeaux — , on peut y voir l’évolution des techniques et la transmission des savoirs.
Remise d’un certificat de reconnaissance L’un des moments forts de l’activité fut la cérémonie de remise de certificats de reconnaissance à des porteurs de traditions québécois. En présence de leur famille, de leurs amis, de membres de la Société québécoise d’ethnologie et de représentants du Musée Marius-Barbeau, ces récipiendaires étaient honorés pour leur contribution à l’enrichissement du patrimoine culturel immatériel. En continuant à opérer leur érablière familiale, ces personnes favorisent la transmission des techniques traditionnelles auprès des jeunes générations et en encouragent le maintien.
Critères de sélection Les dossiers des acériculteurs présentés devaient rencontrer certains critères basés sur l’ancienneté, la continuité à l’intérieur des familles, la dimension et la localisation de la cabane à sucre, et l’authenticité de la pratique.
Photo à la Une : Le soleil était de la partie pour la photo de groupe réunissant les 10 récipiendaires des certificats, le président du conseil d’administration du Musée ainsi que les représentants de la SQE. Photo : Claude Janelle