Artisans de ceinture fléchée recherchent pétitionnaires

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L’Association des arti­sans de cein­ture fléchée de Lanaudière entend se don­ner des out­ils aux ver­tus démoc­ra­tiques afin de faire recon­naitre la tech­nique de fab­ri­ca­tion de la cein­ture fléchée comme faisant par­tie du pat­ri­moine immatériel du Québec. Ain­si, elle a récem­ment mis à la dis­po­si­tion des inter­nautes une péti­tion des­tinée à soutenir ses aspi­ra­tions auprès de la  min­istre de la Cul­ture et des Com­mu­ni­ca­tions qui, comme cha­cun sait, a le pou­voir de désign­er des élé­ments du pat­ri­moine immatériel selon les ter­mes de la récente loi sur le pat­ri­moine cul­turel.

S’in­spi­rant du rap­port final sur La pra­tique du fléché au Québec, réal­isé par notre col­lègue eth­no­logue Suzanne Marc­hand, (rédigé à la demande de la Min­istre et remis à la Direc­tion du pat­ri­moine et de la muséolo­gie en juil­let 2011), l’As­so­ci­a­tion a ain­si intro­duit sa requête en ligne :

« La tech­nique de fab­ri­ca­tion de la cein­ture fléchée est un savoir-faire unique dans le monde et pro­pre au Québec. Depuis main­tenant plus de deux siè­cles, nous nous trans­met­tons ce savoir-faire, de por­teur de tra­di­tion à por­teur de tra­di­tion. La cein­ture fléchée fait par­tie de notre héritage cul­turel, au même titre que la tech­nique dont elle est issue et une meilleure con­nais­sance de ce savoir-faire tra­di­tion­nel con­tribuerait sans doute à redor­er son image. »

Se sen­tant inter­pel­lé par cette démarche, le con­seil d’ad­min­is­tra­tion de la Société québé­coise d’eth­nolo­gie invite ses mem­bres et le pub­lic en général à sign­er la requête de l’As­so­ci­a­tion: lien vers la péti­tion.