Pour la première fois depuis sa fondation, le lancement de la revue Rabaska a eu lieu virtuellement le 14 novembre dernier, pandémie oblige. « À quelque chose malheur est bon », dit le proverbe. Ce fut le cas, puisque la tenue en ligne de l’événement a permis à un large éventail de participants, provenant du Québec, de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba, du New Hampshire, de la Louisiane, de la Belgique et de la France, de se joindre à la rencontre.
Animé par Jean-François Blanchette, président de la Société québécoise d’ethnologie, le lancement du 18e volume s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse, malgré la distance. Jean-Pierre Pichette, éditeur de la revue, a présenté les membres de l’équipe de rédaction et dressé un survol du contenu de cette nouvelle publication. La sculpture sur bois, la pêche sportive, la tradition chantée et dansée en Nouvelle-Acadie ne sont que quelques-uns des sujets abordés dans cette 18e édition de la revue, la plus volumineuse à ce jour avec ses 454 pages.
Portrait du patrimoine – Barry Jean Ancelet
Il est de coutume d’inclure dans chaque volume de la revue le portrait d’une personne significative dans le domaine du patrimoine ethnologique francophone en Amérique du Nord. Dans cette édition, Nathan Rabalais présente le portrait de Barry Jean Ancelet, un chercheur infatigable qui a joué un rôle déterminant dans la revitalisation et la valorisation de la musique et de la tradition orale de la Louisiane francophone. Lors du lancement, Nathan Rabalais a souligné tout le défi de résumer une carrière aussi riche. De son côté, Barry Jean Ancelet a tenu à rappeler un élément phare qui l’a guidé dans sa carrière : laisser des connaissances disponibles pour ceux qui voudront les considérer et créer l’avenir.
Ouvrages publiés durant la dernière année
Quelques participants au lancement ont aussi profité de l’occasion pour présenter leurs publications récentes :
• Yves Bergeron, Musées et patrimoine au Québec;
• Daniela Moisa, La Maison de la réussite : dynamiques spatiales et mobilités socioéconomiques au village de Certeze, Roumanie;
• Jean-Pierre Pichette, Germain Lemieux sur le billochet. Confessions d’un passeur de mémoire;
et
• Laurier Turgeon, Une histoire de la Nouvelle-France : Français et Amérindiens au XVIe siècle.
Au sujet de la revue
Rabaska est la seule revue consacrée entièrement et spécifiquement à l’ethnologie francophone en Amérique du Nord. Plus de 10 000 visiteurs de 120 pays la consultent chaque année dans sa version numérique. Elle rejoint aussi près de 160 institutions universitaires à travers le monde.
Depuis peu et grâce aux efforts de son comité de direction, la revue bénéficie d’un financement triennal provenant du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
Pour vous procurer votre exemplaire de la revue, venez faire un tour dans la boutique en ligne de la Société québécoise d’ethnologie.
Image à la une : Page couverture du 18e volume de la revue Rabaska