Ancrée au cœur du golfe Saint- Laurent, à cinq kilomètres au large de Longue-Pointe-de-Mingan, l’île aux Perroquets s’apparente à un piton rocheux au milieu de la mer. Située dans le secteur le plus étroit, mais aussi le plus turbulent de l’entonnoir du détroit de Jacques-Cartier, l’île est isolée et difficile d’accès. Ce secteur du Saint-Laurent constitue probablement le plus grand cimetière marin au Canada. Demeurant sur l’île pendant la saison de navigation, six générations de gardiens et leur famille y ont vécu entre 1888 et 1978. Aucun arbre, aucune source d’eau potable, ils n’auront pas la vie facile. Malgré l’âpreté du lieu, l’île sera une source d’inspiration pour deux gardiens et une épouse de gardien qui nous lègueront des écrits relatant leur solitude mais aussi leur émerveillement.
Depuis le tournage du film en 2004, la station de phare a connu une véritable renaissance, ramenant sur la sellette l’avenir des phares et du patrimoine maritime en général. Même si le futur semble plus positif pour le phare de l’île aux Perroquets, il n’en est pas de même pour les autres phares actifs du Québec.
Les gardiens de la mémoire a été réalisé en 2004 par Les Productions Vic Pelletier inc. (maintenant Groupe PVP). Cette production s’inscrit dans le cadre de leur série Les histoires oubliées.
L’animation de la soirée sera assurée par Lise Cyr de la Société québécoise d’ethnologie.Robert Tremblay, du Groupe PVP, sera l’invité de cette soirée de ciné-rencontre où l’occasion sera donnée au public présent de débattre de l’état du patrimoine maritime québécois et surtout de l’avenir des phares côtiers.
Lieu : Musée de la civilisation, Auditorium 2 — À 19 h 30 Réservations requises
Coût : 3 $ Amis du musée et étudiants : 1 $ Membres de la SQE : gratuit
Image à la Une : Autour de l’île aux Perroquets, les récifs sont bordés d’une frange d’écume révélant le haut fond et les difficultés d’accoster cet îlot rocailleux. Photo : Nelson Boisvert