21 mars 2018 |
Afin de se distinguer des années précédentes, les étudiantes et étudiants de l’Institut du patrimoine culturel (IPAC) ont choisi une thématique audacieuse et d’actualité afin de discuter d’enjeux du patrimoine sous toutes ses formes. Avec pour thématique générale « Patrimoines et patrimonialisation décomplexés ? », le colloque abordera la démocratisation du patrimoine et de ces processus qui tendent à intégrer de « nouvelles » formes du patrimoine, de nouvelles relations entre experts et citoyens, et de nouvelles approches patrimoniales. Cette idée fait d’ailleurs suite aux propos mis de l’avant par l’historien et conseiller en patrimoine Denis Boucher lors du 1er Sommet national du patrimoine bâti du Québec en novembre 2017.
Ainsi, le colloque s’articulera autour de trois axes. D’abord, l’axe 1 « Nouvelles approches, nouveaux objets » propose des communications qui abordent des formes du patrimoine qui sortent des sentiers battus, tels que le design industriel ou l’architecture moderne. De même, cet axe permettra d’en apprendre plus sur des approches collaboratives du patrimoine dans des cas concrets de mise en valeur de porteurs de savoirs et de sauvegarde de pratiques au Québec, puis sur de nouvelles tendances en archéologie.
Le second axe « Patrimoine et résilience » aborde quant à lui les enjeux complexes de la réappropriation, de la mémoire et de la reconstruction du patrimoine. Il mettra de l’avant des communications tant en archéologie qu’en histoire et en ethnologie. On y abordera la relation entre archéologues et communautés autochtones, de même que les liens entre le nationalisme et la destruction du patrimoine au Moyen-Orient. De plus, on discutera des liens entre mémoire, reconstitution historique et médias, pour ensuite s’attarder aux rôles des citoyens bénévoles dans la sauvegarde de leur patrimoine.
Enfin, le dernier axe du colloque « Mondialisation et patrimoine de l’humanité » aborde pour sa part à la fois le tourisme, les Conventions de l’UNESCO et le patrimoine de l’humanité comme enjeu à l’échelle locale et globale. Plus spécifiquement, on verra comment la Convention de l’UNESCO de 2003 sur le patrimoine culturel immatériel peut être un outil pour la sauvegarde de la biodiversité d’un point de vue du droit international. De même, il sera question des perceptions des acteurs touristiques dans les quartiers historiques et de leurs rôles dans la valorisation du patrimoine urbain. On discutera également de la pertinence des écoles d’été de l’IPAC comme terrain formateur pour les jeunes chercheur.e.s en études patrimoniales. Une dernière conférence nous transportera au Maroc où l’éducation locale à la valeur du patrimoine devient une nécessité pour la sauvegarde de celui-ci.
Le colloque aura lieu le jeudi 29 mars 2018 au Pavillon Louis-Jacques-Casault, à la salle 3545 (Université Laval). En ouverture du colloque, M. Denis Boucher fera une intervention intitulée « Le patrimoine décomplexé. Éclatements ou arrimages ? » qui introduira la thématique générale. La journée se terminera par un 5@7 convivial offert par l’IPAC.
Bienvenue à tous !
Consultez la programmation détaillée de la journée en cliquant sur ce lien.
Informations pratiques :
Date : Jeudi 29 mars 2018
Heure : 8 h 45 (accueil des participants et auditeurs)
Conférence d’ouverture : 9 h 30 | Le patrimoine décomplexé. Éclatements ou arrimages ? | Denis Boucher, historien et conseiller en patrimoine.
Lieu : Pavillon Louis-Jacques-Casault, salle 3545 (Université Laval)
En savoir plus sur l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval : www.ipac.ulaval.ca
À la une | Les thématiques du 3e Colloque étudiant de l’IPAC sont représentées par trois photographies : le mobilier de l’Expo 67, la destruction d’un des monuments du site de Palmyre (Syrie) et des touristes dans l’arrondissement historique UNESCO du Vieux-Québec.