Le 7 décembre 2023
Les membres présents au lancement du numéro 21 de la revue Rabaska le 22 octobre dernier ont eu le privilège et le bonheur d’assister à une animation de pantins gigueurs par l’ethnologue Monique Jutras. Cette dernière vient de publier le résultat de ses travaux de recherche sur cet objet d’art populaire au Canada et ailleurs dans le monde dans la revue sous le titre « De la marionnette à la planchette au pantin gigueur. Parcours d’un petit gigueur en bois exceptionnel ».
Vidéo : Présentation de pantins gigueurs par l’ethnologue Monique Jutras
Voici le résumé de l’article en question :
« À mi-chemin entre la marionnette, l’instrument de percussion et le jouet, le pantin gigueur est connu depuis le milieu du XIXe siècle sous diverses appellations : bonhomme gigueur au Canada français, jig doll en Angleterre et limberjack aux États-Unis. Certains le croient issu de l’ancienne marionnette à la planchette qui a circulé en Europe dès le XVIe siècle. À défaut d’en retracer les origines exactes, objectif irréaliste pour la plupart des objets issus de la tradition orale, Monique Jutras offre un bilan détaillé des recherches qui lui ont permis de retracer le parcours de ce petit gigueur en bois exceptionnel. Objet d’art populaire fascinant, autant des points de vue ethnologique qu’artistique, le pantin gigueur représente un sujet d’étude pratiquement inédit malgré sa relative ancienneté. »
Crédits
Rédaction et photographies : Jean-François Blanchette
Révision : Louise Décarie
Photos à la une, de gauche à droite
- Yves Pellerin junior : créé par Yves Pellerin, Montréal
- Monique Jutras, ethnologue
- Lirette Lanlire : fabriquée par Robert Loiselle, Manitoba, habillée par Monique Jutras
2 commentaires
Monique Jutras la merveilleuse !
Ce fut à la fois un plaisir et un honneur pour moi de présenter aux collègues ethnologues et amateurs de patrimoine ma petite troupe de pantins gigueurs lors du lancement de la 21ième édition de Rabaska. Merci à la SQE pour cette magnifique occasion de partage. Ces petits bonhommes gigueurs suscitent toujours de l’émerveillement, autant pour qui le manipule que pour ceux et celles témoins de leurs performances. Avec la reconnaissance de la gigue comme élément du patrimoine culturel québécois, l’avenir de ces petits gigueurs de bois semble prometteur!