Nouvelle publication — La danse de l’aîné célibataire

Partager:

La Société québé­coise d’ethnologie est heureuse de soulign­er la pub­li­ca­tion par Jean-Pierre Pichette, pro­fesseur tit­u­laire et eth­nologue mem­bre de la Société, de l’ouvrage La danse de l’aîné céli­bataire ou la résis­tance des marges.

Résumé

Par­mi les rit­uels du mariage des Fran­co-Ontariens, la danse de l’aîné céli­bataire, garçon ou fille, demeure une sanc­tion solide­ment enrac­inée, voire iden­ti­taire. Par l’examen minu­tieux des enquêtes de ter­rain com­mandées depuis 1999, Jean-Pierre Pichette livre la pre­mière syn­thèse de cette tra­di­tion attestée dès 1826 au Québec. Les traces qu’il a mis­es à jour mon­trent que la pra­tique de ce rit­uel aurait été fort répan­due en Amérique française, mais que son sou­venir se serait érodé en France par où elle serait venue, et en Angleterre où elle vivait au temps de Shake­speare, comme aus­si au Québec qui en aurait été le foy­er de dif­fu­sion. Le para­doxe de la résis­tance des marges, fig­uré par le principe du limaçon, se dénoue avec un essai d’interprétation de la dynamique des tra­di­tions.

L’auteur a été de pas­sage à Jonc­tion 11–17, émis­sion de Radio-Cana­da met­tant en valeur la diver­sité de la fran­coph­o­nie du nord de l’Ontario. Ren­dez-vous sur l’audiofil de l’émission du 5 décem­bre 2019 pour con­sul­ter l’entrevue débu­tant vers 17 h 38.

Pour vous pro­cur­er cet ouvrage, ren­dez-vous sur le site des Press­es de l’Université Laval au https:www.pulaval.com/produit/la-danse-de-l-aine-celibataire-ou-la-resistance-des-marges.

 

Source de l’im­age:

La danse sur les bas, toile de Jean-Claude Dupont (1998), col­lec­tion privée.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.